lundi 17 août 2009

LES RUES...........






Cent pas sur l'asphalte
cent pas vers le cobalt
cent pas dans le vide
d'une vie déjà perdue
A Manille, Bangkok,
Rio ou ailleurs
étendus sur les pavés
chaque nuit chaque jour
se ferment des yeux d'enfants
sous ces paupières closes
se cachent les cauchemars d'hier
cent fois répétés dans un manège
rouillé par la faim, par l'effroi.
Sous ces paupières closes
que reste t-il de la vie

La mort t'attend au coin d'la rue
prête à te sauter dessus
la mort qui t'attend au coin d'la rue
elle a tout l'temps

Les trottoirs pour seul toit
l'avenue pour seule maman
dans ces yeux sombres agrandis
par la peur et la faim
que reste t-il d'enfance
suicidée, l'innocence
oubliée, l'insouciance
vidé, le cœur
affamé, le ventre
arrachés, les rires
déchiré, le bonheur
blessées, les voix
perdus, l'espoir
disparus, les rêves
brisée, la confiance
brulées, les vies...
main tendue
corps vendus
de ces enfants sans terre,
errant dans les rues
de Manille ou d'ailleurs
qui sentent les larmes
la tristesse, la détresse.
Plus de futur
plus d'avenir
dans ces grands yeux noirs
juste l'ombre de la mort.

La mort, elle te guette au coin d’la rue
prête à te sauter dessus
la mort qui t'attend au coin d'la rue
elle a tout l'temps

J'suis juste....une mélodie


Poussière au porche de la nuit

J’suis juste une ...
mélodie qui court au vent fou
mélodie qui m'entraine au vent là-bas

Etre, étoile brillant dans l'atmosphère
brulante des trop de tout
évitant les trop peu de tout
vivre de presque rien de votre existence
juste boire à la source des émotions
De celles qui grillent l'existence
comme la dernière cigarette
comme le dernier verre d'absinthe

J'suis juste une ...
mélodie qui court au vent fou
mélodie qui m'entraine au vent là-bas
Juste particule dans les chimères
loin des pleurs déposés incandescents
sur une lumière éteinte....

Vagabond, dans la foule
portée à contre-courant
des jugements de la terre des hommes
là où l'on ne comptabilise pas
là où dans les veines, coule
là où dans les veines, coule
un essentiel du moment temporel

J'suis juste une ...
mélodie qui court au vent fou
mélodie qui m'entraine au vent là-bas

J'suis juste une....
substance tournoyant dans le soleil
et ivre de passion s'affale sur le rivage
des anges...

En suspension.....






Suspendue au fil d'émos
tentant d'esquiver les maux
posant le pied sur les brisances
sur un semblant de coexistence


Oscillante entre l'ombre et la lumière
vacillante entre ciel, mer et tiers
pour ne pas mettre sa vie en jeu
pour ne pas perdre à tous leurs jeux

Sur les tristes chemins de l'incohérence
sur les joyeux sentiers de la brillance
errance entre soleil et pluie
faux-sens d'une existence survie

Funambule, somnambule dansant
l'esprit au cœur encensant
à travers l'opalescence des bulles
passant au delà du rêve sans préambule

Qu'ont-ils fait de nos vécus sans sens
qu'ont-ils fait pour que nous ayons perdu l'essence
le rythme des songes battant la cadence
tanguant sur le fil de la déca-danse

Au carrefour des âmes

dernier recueil édité

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Au carrefour de la lune et du soleil.....



A force de regarder tomber les étoiles
A force de me pendre au halo de la lune
A force de rêver aux noces de l'univers
A force de tourner sans trouver de point d'ancrage

J'ai foulé les marécages de mon âme
J'ai laissé cent fois rejouer les séquences
J'ai vu fuir le soleil dans les bras de Morphée
j'ai vu éclore les bleus sur mon cœur de miel

A force de chanter dans les vents, aux nuages
A force d'embuer mon regard de cristal
A force de souffler dans le temps, l'été à l'automne
A force de lier mes cheveux à l'esprit des anges.

J'ai vu se dissiper ma robe d'or
Je me suis envolée, ma légèreté se brisant sur la lune
J'ai connu des refrains enchantant mes parfums
J'ai frôlé des senteurs de fées.

A force d'étaler mes pétales au zénith
A force de crier mes amours au silence
A force de hurler mes tristesses arlequines
A force d'user mes espoirs sur la pierre
A force de me perdre dans des entractes aux interludes

J'ai donné des nuances aux déserts arides
J'ai effacé les empreintes figées dans l'éphémère
j'ai assoiffé mes idéaux, jour après nuit
j'ai ensorcelé vos pas de lumière d'harmonie
J'ai gravi des arc-en-ciel, coloriant l'écharpe d'iris.